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POEMES ET PROSES DE NELROG MARKKUS

Ultimes Impressions Dans la futaie sombre et clairsemée des arbres
Le vent du nord bruisse son chant macabre.
L'astre de la nuit perce le voile hyalin des nuages,
Baignant la plaine d'une clarté blême et laiteuse,
Transformant par là toutes choses en un mirage
Qui deviennent ainsi irréelles et mystérieuses.

Non loin une âme solitaire sur une flûte antique
Exécute les accords purs et obscurs d'une musique.
Un air originaire d'une très ancienne civilisation,
Qui naguère périt par l'effet d'une cruelle damnation.

Au centre de la cour une eau limpide s'écoule d'une fontaine
Où les mille éclats des voiles scintillent sur les jets arborescents,
Comme sur le sang pourpre qui s'écoule de moi par flots iridescents.
Déjà j'entends le trille erratique des funèbres créatures de la plaine.

Du feu falot de l'âtre se dégage une douce lumière,
Qui bienfaisante réchauffe et éclaire la chaumière,
Et qui, sur les vastes murs décrépis et froids se répand,
Chassant nonchalante les ombres noires du néant.
Une lassitude ineffable s'empare insidieusement de mon être,
Mais en ce monde, un jour chacun est appelés à disparaître.

Au fond de mon esprit retentissent encore les échos de la bataille,
Et cette longue journée vit le trépas de nombreuses canailles,
Amis ou ennemis. Sous peu je m'en vais me joindre à eux
Pour rire et festoyer à la table opulente d'un dieu.

Sur la plaine nous avons lutté et expiré
Au soleil levant, rouge sera la rosé.


Chant de guerre Barbare Que la rauque musique de la guerre brise les cieux,
Bien haut levez la bannière des Dieux.
En avant, légions de fer.
Venez camarades, pour vaincre ou mourir.
D'aube pourpre en aube pourpre et sauvage
Nous maintenions notre ligne d'acier,
Et nous nous battâmes jusqu'à ce que les lames se brisent dans nos mains.
Nous tenons ferme contre les assauts
Avec l'arc, la lance et le bouclier.
Jusqu'à ce que la vague rouge de la guerre nous abatte,
Nous ne céderons jamais.

Là-bas, plus loin que le soleil couchant,
Il est des royaumes à prendre
Des couronnes, des femmes, de l'or et du vin !
Courages amis, soyez fermes au combat.
Venez frères, égorgeons ou mourons.
Toute la journée nos épées ont étanchées leur soif
De sang pourpre comme le vin, le sang fort comme le vin,
Elles ont bu à satiété.

Une aile noire descendait chaque fois qu'un homme tombait,
Pour emporter nos âmes jusqu'en Enfer.
Et cette nuit, dans les cavernes rouges de l'Enfer
Nous festoierons avec adversaires et amis tout aussi bien.
Et avec flèches, épées et massues puissantes
Nous avons brisé l'orgueil des Dieux,
Plongé jusqu'aux cuisses dans la verdure de la jungle
Nous combattions.


Chant Triste Paysan Coulez mes larmes, jaillissez de vos sources
Banni à jamais, laissez moi m'affliger.
Laissez moi vivre, délaissé
Là ou le noir oiseau de la nuit chante sa triste infamie.
Éteignez-vous, vaines lumières, cessez de briller.
Nulle nuit n'est assez noire
Pour les désespérés pleurant leur fortune perdue.
La lumière ne révèle que honte.

Que soient mes tourments allégés
Puisque la pitié à fui,
Que larmes, soupirs et gémissements
Ont de toutes joies mes tristes jours dépouillés.
Écoutez, vous les ombres qui habitez les ténèbres
Apprenez à mépriser la lumières.
Heureux, heureux ceux qui en Enfers,
Ignorent la hargne du monde !
Strophe 2
Des chants triste paysan


Illusion Dans mon désir de partage
Mon envie de donner
Je voyais la belle image
D'un amour spontané

Quelques jours idylliques
Des projets ambitieux
Ton sourire angélique
M'a fait croire au merveilleux.

Rien n'est jamais acquis
Tu me l'apprends à mes dépens
Je cache mes yeux rougis
Devant la défaite des sentiments

Le coeur à ses raisons
Que la raison ne connaît pas
Mais parfois la raison
Sur le coeur doit prendre le pas

Alors, relever la tête
Avancer vers l'avenir
Continuer ainsi ma quête
De l'amour, sans me mentir !



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